Messages : 68 Points : 10 Date d'inscription : 06/08/2014
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Sujet: Le commencement... Lun 1 Sep - 20:27
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Je me souviens à peine de ce qui s'est réellement passée. Mon corps encore endolori, couvert de contusions, me tiraillait de toute part. J'étais arrivée par je ne sais quel moyen ici. Perdue. Au milieu de nul part. Mon regard balayait l'horizon. Rien ne se lisait sur mon visage. Ni la tristesse. Ni la peur. Juste une froideur. Un vent souffle. La longue crinière dorée me fouetta le visage. J'avais froid mais je n'osais bouger. Ayant récupéré une vieille couverture trainant dans l'écurie je mettais envelopper dedans et puis. Et puis le néant. J'étais ici à présent, près du ruisseau. Je ne connaissais pas cet endroit. Ou peut-être que si, je n'ai peut-être pas fait assez attention. Et puis la guerre semble avoir tout changé. Tout n'est que terreur. Discorde.
Messages : 13 Points : 19 Date d'inscription : 31/08/2014 Localisation : là où tu ne l'imagines pas. 8D
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Sujet: Re: Le commencement... Mar 2 Sep - 7:52
no more tears my heart is dry.
lucie e. dickson
adalind v. silverton
Dévasté. Adalind darde son regard las sur la place. Naguère si apaisante, qu'elle est affreuse et effrayante! Des cendres incandescentes jonchent encore le parterre brûlé par les obus qu'ils y ont lâché. Oui, elle était une des dernières survivantes, et déjà elle était harassée de fouiller les décombres brûlantes à la recherche de vie humaine. Un éclair de jais lui frôla les molets. Une panthère souple et musclée se posta à son côté. Alors, t'as trouvé quelque chose? Par la pensée. Elle communiquent en silence. La voix du félin d'ébène résonnent dans sa tête comme un songe. Rien. Absolument rien. Juste des débris et des décombres. Bastet, car c'était son nom, soupira, laissant échapper une volute de vapeur qui s'estompa bien vite dans l'air. Les deux survivantes reprirent leur marche, escaladant tant bien que mal les monticules de ruines nouvelles. La panthère s'immobilisa, la truffe levée au vent et la gueule entrouverte. Adalind tourna la tête vers elle étonnée, mais pleine d'espoir. Tu sens quelque chose? La féline ne répondit pas, et prit un trot souple et silencieux, suivant la piste de l'odeur. La jeune femme ne put que la suivre, enjambant les déchets. Bastet passait silencieusement le nez au dessus d'une couverture tremblante, et plongea son regard discret dans celui de son amie humaine. Je crois qu'il y a quelque chose ici. Ou plutôt quelqu'un. Adalind se rapprocha de la couverture, sans pour autant la toucher.
- Si vous êtes vivant, montrez-vous.
Sa voix était ferme et sèche, mais pas assurée. Elle ne savait pas qui se cachait là, et restait méfiante. Bastet gardait les muscles tendus et les babines retroussées, prête à se servir de ses crocs blancs et fatals.